I.n.t.e.r.s.t.i.c.e.s

Curieux insatiable, mon travail est centré sur l'intuition et la rencontre.

Des rêveries en forêt, comme du chaos apparent d'une souche brute, émergent des visions qui me portent dans le processus de création. Le travail du bois, ses fibres, ses lignes, ses mouvements, ses odeurs me guident ensuite. Il s'agit alors de retirer le superflu pour se rapprocher de la simplicité, de l'essentiel.

Dans ce dialogue entre ma sensation, l'outil, le bois, l'ambiance et l'atelier se façonnent des oeuvres polymorphes.

Des mois, voire des années peuvent s'écouler entre le moment où je découvre une souche, un tronc, un bâton à façonner et le déclic qui m'engage dans sa transformation. Certains travaux aboutissent, d'autres non. L'échec me construit autant que les réussites.

Rencontrer des difficultés me pousse à me former à d'autres techniques et compétences et ouvrent les perspectives.

Le regard de ma compagne, celui de mes enfants ou de mes proches apportent souvent une touche sensible qui illumine et me soutient pour l'aboutissement d'une œuvre.

Jacques-Olivier

Inspirations

Nous devons réapprendre à pleurer. Un homme fort pleure. C'est l'homme faible qui retient ses larmes.

Archie Fire Lame Deer

homme-médecine Lakota

Tes yeux sont des fenêtres, Luis, rien d'autre. Des fenêtres. L'oeil véritable est dedans. Regarde avec l'oeil du dedans.

Luis Ansa

" La nuit des chamans "

Dans des fonds perdus de nature sauvage quelque chose d’immense nous traverse, nous habite. Nous sentons que certains lieux : typiquement les forêts naturelles, relictuelles, anciennes, quasi-primitives… sont propices à ce genre d’éveil sensible. Eveil que nous sommes très loin de soupçonner quand nous ne nous sommes pas donnés le temps de pleinement le vivre.

" Nature primordiale "http://natureprimordiale.org

Ce qui distingue l'autodidacte de celui qui a fait des études, ce n'est pas l'ampleur des connaissances, mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi.

Milan Kundera

Ecrivain

Tu sais, cette sensation que tu as quand tu t’enfonces au milieu des arbres et que soudain tu fais silence en toi. Tu es là, aux aguets, tu te tiens debout comme un arbuste, un arbuste de plus, un baliveau de passage, et alors tu plaques ta paume à plat sur l’écorce d’un orme, comme ça… Et là tu sens que ça vibre, imperceptiblement. Tu éprouves une présence magnétique, qui rayonne, une onde tellurique, qui te prend. Tu sens que ça vit avec une vitesse de sève tellement autre que ton sang à toi que tu deviens calme, que la puissance coule dans ta petite charpente d’os et d’aubier. Tu voudrais enlacer l’arbre à ce moment-là, le prendre dans tes bras et que le bois devienne souple comme une chair, juste pour toi. Et tu l’enlaces, réellement… Hormis que l’arbre ne bouge pas et te renvoie à sa dureté, il t’oblige à moins de sentimentalisme, il te tire vers le haut.

Alain Damasio

ÉcrivainExtrait ZAD 2045

Les bains de forêt sont une pratique que tout un chacun peut intégrer à son hygiène de vie. C’est également un acte d’activisme puissant pour ceux qui se sentent appelés à restaurer les relations dégradées entre les humains et le monde qui s’étend au-delà de ceux-ci. Les humains ne sont pas séparés de la nature, et ils ne pourront pas esquiver les conséquences des traumatismes qu’ils lui ont infligés. Prendre soin des humains et prendre soin des forêts va de pair.

Amos Clifford

Spécialiste enBains de forêt

Votre quête du bonheur est toujours dans l’avenir, jamais dans le présent. L’avenir est à l’extérieur, le présent est à l’intérieur. C’est à l’intérieur, en vous-même, que la félicité vous attend.

mère Amma

Figure spirituelleDarshan